Le boom des villas se poursuit

Lausanne, 12.07.2021 Au deuxième trimestre 2021, l’indice «SWX IAZI Private Real Estate Price Index» pour le marché résidentiel privé (villas et appartements en PPE) affiche une augmentation de 1.7% (trimestre précédent: 1.3%). Sur une base annuelle, la croissance des prix se chiffre à 4.6% (trimestre précédent: 3.5%). «L’accession à la propriété privée poursuit son envolée», déclare Donato Scognamiglio, CEO du CIFI. «Le positif dans cette évolution est que ce segment a traversé la crise du coronavirus sans effondrement des prix», ajoute-t-il. En revanche, ce rebond signifie que moins de personnes peuvent concrétiser leur rêve de posséder leurs quatre murs au vu des directives strictes en matière de capacité financière.

Actuellement, les prévisions économiques positives et les progrès en matière de vaccination semblent indiquer que les conditions normales reviendront en Suisse cette année. En d’autres termes, le retour partiel au travail et la levée progressive des restrictions permettront aux grandes villes et agglomérations suisses de retrouver leur attractivité. Par conséquent, on peut s’attendre à ce que la demande portant sur la «petite maison de campagne» ne soit plus aussi importante d’ici l’année prochaine, au plus tard.

Prix de transaction de l’immobilier résidentiel

La forte demande de villas, quant à elle, ne faiblit pas. Ce segment a enregistré une croissance des prix de 2.2% au deuxième trimestre (trimestre précédent: 1.7%). Sur une base annuelle, la croissance s’élève à 4.5% (trimestre précédent 3%).

Les appartements en PPE ont progressé à un rythme plus lent de 1.3% au deuxième trimestre par rapport aux villas (trimestre précédent: 1.0%). Toutefois, la croissance annuelle de 4.7% (trimestre précédent: 4.1%) indique également une forte évolution des prix dans ce segment.

Prix de transaction des immeubles de rapport

Au deuxième trimestre, la croissance des prix des immeubles de rapport est restée inchangée par rapport au trimestre précédent, à 0.7%. Sur une base annuelle, la croissance des prix se monte à 1.1% (trimestre précédent: -0.1%). «Les acteurs institutionnels continuent d’investir dans les logements en location», explique Donato Scognamiglio. Ce marché n’a guère été affecté par la crise du coronavirus. Au contraire, il a même gagné en attractivité aux yeux des investisseurs. «Les faibles taux d’intérêt, les rendements locatifs stables et la forte demande due à la solide immigration nette l’année dernière, associés à des perspectives économiques extrêmement positives, continuent de soutenir la croissance des prix», ajoute Donato Scognamiglio. Si l’inflation devait aussi augmenter en Suisse, les investisseurs se rabattraient encore plus sur l’or ou l’or en béton en tant que «monnaie refuge», ce qui mènerait probablement une nouvelle hausse de la demande d’immeubles de rendement.

Votre contact média
Michel Benedetti