L’aménagement du territoire a un effet mesurable sur les coûts du logement

L’aménagement du territoire limite l’endroit et la manière de construire, provoquant ainsi la rareté des terrains à bâtir. Se pose alors la question de sa contribution à la hausse des coûts du logement. Trouver une réponse au problème des ressources sous-utilisées n’est pas chose aisée, même si le marché immobilier est plus transparent qu’il ne l’était il y a vingt ou trente ans. Avant que d’autres ne s’intéressent au rôle de l’aménagement du territoire, les planificateurs cantonaux de l’espace métropolitain de Zurich ont décidé d’étudier eux-mêmes la question. En collaboration avec l’Office fédéral du logement, ils ont lancé une étude qui a été publiée mardi. Elle a été rédigée par le Centre de recherche sur le développement économique régional de l’université de Berne en collaboration avec le CIFI.

L’étude met en lumière l’influence modératrice de l’aménagement du territoire sur les coûts du logement. Cependant, son champ d’action et son efficacité sont fortement influencés par le contexte juridique, politique et économique. En planifiant sur de longues périodes, l’aménagement du territoire prend en compte non seulement le bien-être des générations actuelles, mais aussi futures.

Il permet ainsi de limiter les effets négatifs d’une construction incontrôlée. Pour ce faire, une légère augmentation des coûts actuels du logement doit être tolérée. C’est le prix à payer pour préserver l’environnement et l’avenir des générations futures. Il est important de mentionner clairement cette pesée des intérêts et de la mettre à la disposition des décideurs. L’étude y contribue en examinant un de ses aspects qui n’est autre que la corrélation entre l’aménagement du territoire et le coût du logement.

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Michel Benedetti